Hugo von Rothenburg a tout lieu d’être heureux ; il s’est joint à la sixième croisade, et, si son corps adipeux a été secoué en tous sens sur sa monture à travers monts et déserts, il revient couvert d’indulgences plénières et chargé de reliques saintes pour son abbaye.
Et il ramène avec lui ce jeune peintre byzantin, qui fera les plus belles fresques pour qu’on n’oublie jamais son nom dans son abbaye de Murbach, en Alsace.
Oui, celui que l’Empereur Frédéric II a fait premier prince-abbé de Murbach (...)
Romans
Policiers ou non, souvent drôles, toujours empreints d’une grande dose d’humanité, les romans publiés par La Louve éditions ont tous en commun l’évocation de l’histoire.
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Le chien de Murbach
Michel Winter
21 octobre 2022 -
Orages sur un bénitier
Stéphane William Gondoin et Jean-Louis Marteil
5 juin 2020An de grâce 589, entre les murs d’un couvent. Deux religieuses, enfermées contre leur gré, défient l’autorité de l’abbesse, déclenchent une révolte, pulvérisent la porte du monastère et prennent la clef des champs.
Les orages vont alors s’enchaîner, provoquant une onde de choc à travers tout le royaume des Francs.
La plupart des événements racontés ici se sont réellement produits : la révolte des nonnes a bien eu lieu et elle a effectivement provoqué une zizanie assez remarquable – pardon pour cet (...) -
Le vol de l’aigle
Jean-Louis Marteil
21 novembre 2018(Trilogie La relique, III)
Après La Relique et L’os de frère Jean, ce troisième et dernier volume de ce qu’il faut bien appeler une trilogie nous lance, en compagnie des frères Abdon, Jérôme et Bernard, sur de bien hypothétiques chemins de Compostelle. Expédiés par leur abbé, et pour de toujours aussi mauvaises raisons, à la poursuite d’un supposé miracle, les trois voyageurs malgré eux sont cette fois affublés d’un quatrième compagnon : l’âne Morel, têtu, ombrageux, maître ès ruades, refusant tout ce qui (...) -
L’Os de frère Jean
Jean-Louis Marteil
19 octobre 2018(Trilogie La Relique, II)
Après dix années de relative tranquillité, durant lesquelles l’abbaye s’est dûment enrichie, la Relique semble bel et bien saisie d’une nouvelle et irrépressible envie de “voir du pays” : l’os baladeur va donc trouver, en la personne d’un moine déterminé et intelligent, le moyen de semer dans une abbaye enfin paisible une remarquable pagaille. Puis, selon le principe bien établi que rien ne contrarie plus un voleur que d’être à son tour volé, les moines Abdon, Jérôme et Bernard, (...) -
la Relique
Jean-Louis Marteil
15 juin 2018À l’aube du XIIe siècle, trois moines sont envoyés à la recherche d’une relique qui pourrait sauver leur abbaye de la ruine.
Un prieur inflexible et caractériel, une nuit de beuverie épique, un herboriste furieux et maître ès hypocrisie, des ossements bala-deurs et des soudards impossibles, des bandits pitoyables et un chien à l’humeur dévoreuse, une beauté tentatrice et quelques états d’âmes plus loin, et les trois moines auront vécu une folle et redoutable pérégrination, poursuivis par les mystères de la (...) -
La mouche et le pendu
Jean-Louis Marteil
9 mars 2018Série Braïda, III
Ici, après La chair de la Salamandre et L’assassinat du mort, on retrouve une fois encore dame Braïda, décidément très curieuse, laquelle aura fort à faire avec un pendu qui n’en demandait pas tant et des mouches récalcitrantes. Bien sûr, les hommes du guet sont là aussi, égaux à eux-mêmes, c’est-à-dire à pas grand’chose. Un chevalier du Temple vient enfin renforcer la galerie de portraits et, bien que son état lui interdise en principe l’amour terrestre... mais la nature humaine étant ce (...) -
La hache et le bûcher
Jean-Louis Marteil
23 novembre 2015Et Dieu reconnaîtra les siens – Quatrième époque : 1242-1248
« Montségur, le 16 mars 1244.
Hugues des Arcis hocha la tête. Il ne se sentait guère à son aise dans l’enceinte de ce castrum qu’il avait jusqu’à ce moment tant convoité. Il venait y apporter la mort, la tristesse, et il n’était pas si sûr d’en détenir le droit. Préférant éluder la question qui venait de lui être posée, il adopta un ton aussi neutre et officiel que possible pour déclarer à haute et intelligible voix : “Je prends donc ce jour (...) -
L’ombre de la Croix
Jean-Louis Marteil
17 février 2015Et Dieu reconnaîtra les siens – Troisième époque : 1218-1242
« Toulouse, le 25 juin 1218.
Ce fut comme si un frisson glacé parcourait l’armée, passait d’un homme à l’autre, atteignait même les chevaux, pareil à une contagion fulgurante. Arnaud de Villemur leva le bras et son gant d’acier lança un éclair. Ceux des chevaliers dont les heaumes possédaient une visière l’abaissèrent tous ensemble et il y eut un claquement sec. Les lances ensuite s’inclinèrent. Les pointes des gonfanons vinrent caresser la (...) -
Les Chiens de sang
Jean-Louis Marteil
18 novembre 2014Et Dieu reconnaîtra les siens – Deuxième époque : 1209-1217
« Castrum d’Auriac, le 10 septembre 1217.
Alors le chevalier revint à Alix. Il poussa son destrier et s’approcha d’elle, suivi par ses quatre compagnons. “Madame ?” Elle sursauta et leva les yeux... Oui, elle le connaissait. Et l’avait par volonté oublié. Son visage se ferma. “Madame, me reconnaissez-vous ?” demanda-t-il. Comme elle gardait le silence, il ajouta : “Je suis de Toulouse. Je puis vous dire que le comte vous fit longtemps (...) -
La main de Dieu
Jean-Louis Marteil
15 novembre 2013Et Dieu reconnaîtra les siens, Première époque : 1206-1209
« Béziers, le 22 juillet 1209.
La journée durant, le sang et le feu se partagèrent la ville.
Ce fut un épouvantable carnage. Les bêtes et les hommes s’embrasaient au passage de véritables tornades de flammes et le sang cuisait dans les caniveaux, dans les caves, ou s’échappait en torrents d’épouvante vers le bas de la ville. Les bras étaient gourds à force de frapper, les destriers pataugeaient dans une boue rougeâtre et collante, la fumée à (...)
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